Exposition collective du 1er au 14 novembre 2018, vernissage de la Biennale de l’image tangible (du 1er novembre au 22 décembre 2018), Galerie Derniers Jours avec Thomas Cheneseau, Nicolas Baudoin, Julien Lombardi et Maxime Touratier.
« Des techniques d’intervention manuelles sur la matérialité photographique, succèdent aux programmations informatiques de destruction de l’image. Natural Glitch de Thomas Cheneseau (Galerie Derniers Jours) est une série hybride, où la nature de l’image numérique se mêle à l’artificialité de l’erreur informatique. Ces artefacts créent des paysages naturels montrant un pourcentage de l’image « dysfonctionnant » par la corruption du code de l’image numérique. L’erreur informatique surgit, dans ces paysages sublimes, pour affirmer une esthétique fragmentée, répétitive, aléatoire. Des tracés verticaux se succèdent sur l’écume marine, détournée d’une manière telle que son être liquide devient palpable. Au fur et à mesure de la contemplation de l’œuvre, l’esthétique de l’erreur rend l’eau « gelée » des vagues, en rappelant des points d’iceberg laissés écouler vers les abysses. Ces paysages « glitchés », causés par cette forme de ruine informatique, évoquent une vision dystopique d’un futur imminent, en ouvrant à des questions d’actualité sociale et écologique, comme l’impacte du progrès technique et numérique sur notre planète. »
http://www.lacritique.org/article-l-image-tangible
dimanche 16 décembre 2018,
par Valentina Vannelli
